A NOUS DE JOUER
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Construire un autre monde, une autre société, d'autres modes de vie. Des alternatives au système.
 
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 Novembre 2005, un raliement impossible?

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le_tero




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MessageSujet: Novembre 2005, un raliement impossible?   Novembre 2005, un raliement impossible? EmptySam 24 Mar - 16:01

Si depuis les années 70 le gauchisme des jeunes
unniversitaires allié a une politique contestataire communiste du monde
ouvrier a formé le plus gros du mouvement de contestation
politique. Aujourd'hui nous voyons clairement s'effriter cette sphere
contestataire qui semblait pourtant si bien inscrite dans la logique
d'opposition au capitalisme largement triomphant.



Si l'on peut faire ce constact c'est que le capitalisme a marginalisé
tres largement ses courants pronant lutte des classes et chutes
de l'imperialisme (que l'on nomme aujourd'hui mondialisation). La
chutte de l'union sovietique a enlevé une terrible épine dans le pied
du capitalisme, la jeunesse n'a plus de modele de lutte achevée.



Ce qui semble le plus important dans la marginalisation de la lutte
c'est l'entrée grâce au developement économique de tout un peuple en
lutte dans la classe moyenne et la supression du pouvoir ouvrier
par la délocalisation des industries qui au fond arrange bien les
états industrialisés. Le comfort et la prosperité de la classe moyenne
lui a donc fait oublier ces vieux rêves d'une societé plus juste.



Dire que ce rêve n'existe plus serait mentir mais nous devons nous
remetre a l'evidence nous sommes aujourd'hui tres largement minoritaire
dans notre milieu et nos idées ne sont plus veucilées commes elles ont
pus l'etre.



Pour exemple quand nous nous bations l'années derniere pour le retrait
du CPE si la mobilisation a été plutot importante tres peu nombreuses
sont les personnes qui revendiquées une logique contestaire et
revolutionnaire. Les bourgeois dessendent dans la rue mais n'appelle
qu'au retrait d'un texte tout a fait annodin et sans importance.



Ou était la contrestation? Mon avis est plutot de la mettre du coté des
jeunes "de banlieue" qui venait s'imposer par leur violence dans ces
manifestations. C'est a ce moment là que la vrai opposition entre la
societé bourgeoise et peuple "oprimé" c'est
maifestée.



Encore plus profondement en novembre 2005 lors des nombreuses émeutes
qui ont embrasé nos banlieus ce sentiment contestataire profond était
present. On peut repondre aisément que ces jeunes n'ont jamais fait
appelle a une ideolgie politique coherente comme nous pensons le
faire.Cependent leur lutte traduisait une veritable opposition
entre deux mondes comme a pu l'etre la lutte des mouvement
ouvriers et gauchistes avant qu'ils soient totalement
dissout dans le monde capitalistes.



Cette jeunesse accepte le capitalisme le vivent tous les jours, ils
portent des nike et ecoutent du rap commercial. Ils sont venus creer de
la violence dans nos manifestation et l'on peut se demender si une
lutte comune est possible.



Possible ou non cette lutte est necessaire reste a savoir si nous seront accepter et surtout comment créer ce lien.



Si un nouveau novembre 2005 doit voir le jour prenons part a cet ellant
contestataire, revendiquons comme nous le faisons quand des reformes
nous en donnent motifs. Bloquons nos facultés dessendons dans la rue
afin d'essayer au moin de creer l'unité.



En attendons continuons de chercher ensemble une possibilité de lien avec cette autre forme de contestation.
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Le Yéti

Le Yéti


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MessageSujet: Re: Novembre 2005, un raliement impossible?   Novembre 2005, un raliement impossible? EmptySam 24 Mar - 17:06

Nous n'avons peut être pas d'image de lutte achevée, mais nous avons l'image contempraine de moultes luttes géographiquement réparties sur le globe. L'important pour nous acteurs de cette lutte, n'est pas de savoir si quelque pare elle a abouti mais si bien un peu partout elle continue.
Je siterai cette phrase du mouvement de libération national zapatiste :
"La lucha es como un circulo, se puede empezar en cualquier punto pero nunca termina".


Les mouvements CPE de l'année dernière pouvaient se lire à la base par deux visions.
La première étroite, et à court terme, où la mobilsiation visait à faire rtirer la loi dite sur l'égalité des chances dans son ensemble et plus particulièrement le volet sur le CPE. Cette lutte avait son importance à court terme, pour préserver le peu d'acquis sociaux dont nous béénficions.

Un autre lecture se fait évidemment de ce mouvement. Celui de la lutte sociale en général contre le système capitaliste libérale mondialisé et déshumanisé reposant sur la servitude pour la quelle le CPE était une nouvelle étape de son institutionalisation.

Mais la mobilisation à court terme à permis une prise de conscience pour tous ceux qui y on participé. Elle a été une porte pour passé d'une logique égocentrique, nationalcentrique, géocentrique et tempo-centrique (que de néologisme...), jusqu'à une vision globale d'un mouvement social international et issu de plusieurs siècles de luttes.
De nos jours la lutte se fait contre le système dont l'organisation structurelle nous marque surtout par le capitalisme, le libéralisme, et l'antihumanisme qui le caractérise.

Les émeuttes de banlieu étaient différentes de la mobilisation étudiante/salariés.
La lutte des banlieu n'était pas rangée sous des slogans, des syndicats ou des partis politiques de l'opposition.
Les violences de banlieu étaient une crise implosive de la société.

Freud avait bien démontré comment la société était soumise au meme fonctionnement qu'un individus.

La crise de banlieu est uen crise explosive de saturation, une explosion sous la pression qui dure trop, qui va trop loin.

Parceque les acteurs de ces évènements n'avaient pas à espérer d'un travail ou d'un diplome, ils 'avaient pas de rage contre le CPE mais contre le système dans sa globalité.

Il y a donc des liens à tisser entre ces deux formes de contestations.

J'espère donc qu'il soit possible de réaliser une fusion; qu'à la fois ceux qui lutte à court terme pour ce qui les concernes, pour la bêbète du système qui les dérange ponctuellement élargisse leur vision à totue l'humanité, et comprenne que la lutte et sociale, inter générationelle, internationale, globale, et surtout d'une plus grande ampleure que la simple contestation qui les a animés.
Par ailleurs il conviendrait que ceux qui explosent sous la pression du système se ralient et s'associent à ceux sités précédemments qui ont du mal à les comprendres.

La lutte doit se matérialiser en des revendications précises, mais elle doit aussi veiller à ne pas s'attarder sur les détails mais bien travailler sur le système dans son ensemble.

Pour cela il faut que les étudiants/salariés des luttes sociales se coupent de la désinformatio ndes médias, pour comprendre les problémes socio culturels des banlieux. Mais aussi que dès qu'un autre mouvement social d'ampleur prendra forme, les deux mouvances s'ouvrent réciproquement l'une à l'autre, et qu'un front commun soit fait.

Les "banlieusards" sont des révolutionnaires. Hélas souvent ils s'attardent trop sur la contestation et oublie la proposition alternative. Mais leur malaise, leur malheure sont aussi profonds que ceux des paysans sans terre.

Il faut structurer organiser la lutte. Pour cela nous unir tous dans cette lutte, et comprendre que le devoir, quand on a un but commun, n'est autre que de se lier de s'unir car sinon le système nous utilisera les uns contre les autres, ce qu'il fait d'ailleurs déjà par les médias.
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le_tero




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MessageSujet: Re: Novembre 2005, un raliement impossible?   Novembre 2005, un raliement impossible? EmptySam 24 Mar - 17:19

Nous nous sommes donc mis d'accord sur le fait que le raliement est
primordiale et necessaire qu'il est aujourd'hui un des fils rouge de
notre lutte, mais la question reste ouvert.

Comment cependent rencontrer cet "autre" forme de lutte. Quelqun
connait ils des possibilité de discussion dans intrer insurrectionel et
comment ne pas etre pris pour de simple bourgeois ayant envi de
s'amuser dans la rue?
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Le Yéti

Le Yéti


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MessageSujet: Re: Novembre 2005, un raliement impossible?   Novembre 2005, un raliement impossible? EmptySam 24 Mar - 21:15

Viendez donc dans les banlieux Sieur bourgeois !

La base de la fusion des luttes c'est le dialogue.

Fonder des collectifs révolutionnaires ?

ou pour l'instant faire des interventions dans les banlieus serait suffisant.

Comment faire passer le message et recevoir celui de l'autre ?

il faut se rencontrer. Pour cela créer des rencontres autours de projets culturels, ou l'idée de lutte sociale serait le thème. Séance graff ? concert ? Slam ? Capoeira ? etc...

On peut essayer d'organiser ca, et je pense que le mieux pour se faire accceuillir reste encore les maisons de quartier.

D'un autre côté, il ne faut pas croire que tu peux t'incruster dans un milieu socio culturel en faisant un ptit évènement.

Le mieux est d'avoird des contacts perso avec des gens. Pour cela rien de mieux que le bouche à oreille et de se rendre sur place.
Ou sinon rencontrer des artistes.

Je site par exemple le collectif rap C7H16 qui sont culturellements très en liens avec le mouvement des émeutes de banlieu.

http://c7h16.internetdown.org/

Vous pouvez écouter leur son et regarder un clip.

Si on veut tisser des liens avec la lutte des émeutes de banlieu c'est en rencontrant des artistes que ce serai peut etre le plus faisable. On pourrait faire alors des évènement Concert/débat sorte de meeting.

Il y a bien d'autres artistes underground liés aux émeutes... ce n'est là qu'un exemple.
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Huck

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MessageSujet: Re: Novembre 2005, un raliement impossible?   Novembre 2005, un raliement impossible? EmptyDim 25 Mar - 18:01

Bonjour!

Les étudiants, les salariés seraient donc désormais des classes moyennes, des petits bourgeois, sans légitimité car ils ne sont pas de "vrais prolos"?

Ca marche bien alors l'idéologie dominante!

15 ans de bourrage de crâne dans les médias, avec Alain Touraine et autres sociologues de droite rabâchant que maintenant la plupart des gens sont dans la classe moyenne, histoire de bien endormir tout le monde et de diviser pour mieux régner, et nous voilà tout complexés, culpabilisant de ne pas avoir assez de cambouis sous les ongles pour lutter ou de pas être assez gangstar pour être acceptés par ceux qui luttent en banlieue.

Bien sûr Le Tero, ton constat est juste sur ce qui nous sépare des personnes qui se sont soulevées en banlieue l'an dernier, sur la difficulté à sortir de ce malentendu injuste et frustrant:

Tout a été fait pour que nous ne nous reconnaissions pas en eux ni eux en nous. C'est le résultat d'années d'oppression et d'aliénation. Et ça marche: aujourd'hui un certain nombre de personnes en banlieue ont en partie intégré l'idée qu'elles étaient à part, que leur identité était celle du ghetto, de la communauté, et qu'elles n'avaient rien en commun avec des salariés, des lycéens ou des étudiants en lutte comme eux.

De même des étudiants comme toi, Le Tero, en sont à se considérer comme des bourgeois et à se demander comment faire pour prouver qu'ils sont bien intentionnés quand même.

Encore une fois, ça veut dire que le lavage de cerveau de ceux qui nous dirigent fait son effet : ils ont réussi à convaincre ceux qui avaient tout intérêt à se mettre ensemble car ils sont foncièrement dans le même camp, ceux qui, s'ils étaient unis, représenteraient une menace inouïe pour le pouvoir en place, qu'en fait ils n'avaient pas du tout les mêmes intérêts.
Diviser pour mieux régner. Machiavel quand tu nous tiens...

Et il me semble, Le Tero, que tu te fais le relais, malgré toi, de ces idées dominantes. En te concentrant sur "comment se justifier de ce (supposé) statut de petit bourgeois?", tu cimentes le mur que tu souhaiterais pourtant voir tomber.

La question c'est est-ce que ce genre de doute ne nous empêche pas d'être naturel, et d'aller juste vers l'autre, vers les autres, sans grille de lecture préalable qui fausse tout, sans cette culpabilité qui crée un malaise, une distance, et qui entretient l'oppression et la division.

De plus, et c'est le comble de l'ironie, pendant que nous, qui tous appartenons à la classe des exploités et des opprimés, même si c'est à des degrés divers, à la classe de ceux qui n'ont pas prise sur les choix économiques (et donc écologiques), politiques, stratégiques locaux, nationaux et internationaux, pendant que nous donc, gobons sans le savoir l'idée inventée par les puissants qu'il n'y a plus de classe des exploités, que la société serait divisée en plein de strates qui n'auraient pas d'intérêts communs, pendant que nous on doute, en face, les dirigeants économiques et politiques ont eux une conscience de classe surdéveloppée, homogène et claire!

Il suffit d'écouter les émissions du genre "rue des entrepreneurs" sur France Inter, ou de lire les revues de droite, ou de tomber sur des rapports de l'OCDE qui auraient dû rester secrets sur la gouvernance des pays européens et comment faire passer les réformes en divisant au maximum les gens: pendant que dans le discours public ils essaient de nous convaincre que la lutte des classes n'a plus de raison d'être, puisqu'il n'y a plus vraiment de classes, quand ils sont entre eux et qu'ils se lâchent un peu, on se rend compte que eux la lutte des classes, ils y croient à fond! C'est pas du tout has-been pour eux, ils pratiquent tous les jours! Et ils ont une vision très unifiée de nous, les classes dangereuses, c'est pour ça qu'ils essaient de nous faire croire qu'il y aurait des petits bourgeois d'un côté et des vrais opprimés de l'autre côté du périph.

Je pense que ce qui montre le mieux que ces clivages artificiels peuvent être dépassés, c'est tous les gens qui en banlieue nous tendent la main, nous ouvrent leurs portes, comptent sur nous pour les luttes locales et nationales.

Je fais la campagne pour Bové (mais je n'impose mes idées à personne), et je constate que les collectifs les plus dynamiques, les listes de discussion où s'échangent les messages les plus passionnants, sont les collectifs "banlieue-immigration unis avec Bové". Ces collectifs sont remplis de gens de toutes sortes : des hommes et des femmes, issus de l'immigration pour la plupart, mais pas que, ils sont allés au-delà de l'image réductrice des médias (Bové = paysan gaulois à moustache qui ne parle que d'OGM et démonte des McDo), pour voir les idées, les points communs : la lutte universelle contre un système qui écrase les gens.

Ce n'est qu'un exemple : sur la lutte pour les mille de Cachan (où j'habite) , plein de gens de toutes origines se sont unis, ont dépassé les différentes qui n'étaient qu'apparentes et ont vécu une des expériences humaines les plus fortes de leur vie. Et ils ont laissé tomber leur play-station pour les uns, leurs "experts de Las Vegas" ou leur shopping désespéré pour les autres, parce que tout d'un coup la vie avait du sens.

Ca prouve bien qu'il est possible de s'unir dès maintenant et de dépasser les clivages à la con qu'on veut nous faire gober. Et que les gens changent dans les luttes, s'enrichissent et s'ouvrent au contact les uns des autres, et ça prouve aussi que certaines expériences, certes ponctuelles pour l'instant, permettent aux gens de se sentir exister pleinement, de s'éveiller au bonheur d'être, plutôt qu'à l'illusion d'avoir.

Bises fraternelles

Huck
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le_tero




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MessageSujet: Re: Novembre 2005, un raliement impossible?   Novembre 2005, un raliement impossible? EmptyDim 25 Mar - 22:44

Nous avons l'air d'accord sur le fait qu'il existe un fossé, et c'est de cette constation qu'il faut partir. Finalement, ce ke je dis c'est "reveillons nous" car se fossé existe, ont ne peut le nier et la premiere chose a faire est bien de s'en rendre compte. Cependent contrairement a ce que tu dis le fossé n'est pas simplement crée par les medias. La societé l'a crée mais le contexte suffisait. Qu'on soient tous esclave d'un systeme basé simplement sur le profit je te l'accorde mais tu ne peut nier que dans les modes de vies et les chances sont differentes. Cela ne represente peut etre pas pour toi une condition sufisante de separation distincte en deux classes car ta vision est plus large, tu considere le probleme a une autre echelle plus historique.

Nous sommes chacun determiné par notre milieu social qui nous a amené a vivre des evenements differents et qui a donc forgé des etats d'esprits souvent opposé. Le raport a la violence n'est pas le meme partout, le pouvoir d'achat non plus, les possibilité de quitter son milieu ne sont pas si frequentes que cela pour chaque personnes.

Voila contre qu'oi il faut se battre si l'ont veut pouvoir s'unnir. Refuser de voir ces differences en face, c'est vouloir fermer les yeux et sombrer dans un optimisme qui souvent contraint à l'imobilisme.
Les faits parlent d'eux même nous avons était monté les uns contre les autres et nombreux pensent aujourd'hui etre séparé dans deux camps adverses. Il faut trouver un moyen de passer cette bariere et rencontrer quelques personnes et leur parler naturelement, meme si c'est une bonne chose, ne sufira pas.
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Le Yéti

Le Yéti


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MessageSujet: Re: Novembre 2005, un raliement impossible?   Novembre 2005, un raliement impossible? EmptyDim 25 Mar - 22:59

le_tero a écrit:
Nous sommes chacun determiné par notre milieu social
Attention le déterminisme qu'il soit généalogique, sociologique géographique , contraint lui aussi à l'immobilisme. Car si nosu somme déterminé, ce n'st quand blancant 500 000 bébé dans la jungle et en créant une armée de mooglie qu'on pourra faire quelque chose... et encore...ils seront déterminés par leur milieu et ne pourront avoir l'idée de combatre un système politique car ils n'en auraient pas la notion... dure dure d'avancer là.


Citation :
Il faut trouver un moyen de passer cette bariere et rencontrer quelques personnes et leur parler naturelement, meme si c'est une bonne chose, ne sufira pas.

Non, là je ne suis pas d'accord. Je veux bien admettre qu'il ya des fossés (et même de dire qu'il ya des fossés différents de ceux créés par les médias, car il y a des fossés géographiques, sociologiques, et culturels mais attention ces fossés ne sont pas si grand et sont tout à fait franchissables, dans tous les sens) mais je ne vois pas ce qu'il ya de plus fort que de parler à son voisin ? qu'attend tu comme liens plus forts que l'amitié et la confiance entre des individus ?

T'es allé dans les associations de quartier des banlieus ?ce serait peut être déjà un bon premier pas de ta pare.

j'ai mis le liens plus haut pour le collectif C7H16 si tu veux te rapprocher du mouvement des émeutes.
Si tu cherche à franchir le liens socio culturel va dans n'importe qu'elle assoce de quartier.

J'men fou un peu de savoir par qui a été creusé le fossé entre des classes socio-culturo-professionnelle, construites aussi par une répartition géographique.
Ce que je défend c'est que la barrière n'est pas si grande que cela. Elle se franchie en prenant une rue plutot qu'une autre, en arrétant de faire semblant de pas voir et de pas pourvoir rejoindre des gens qui ne nous "ressemble pas", en souriant et en prenant un siège dans un évènement culturel de "banlieu". En rejoignant des collectifs.... merde le choix ne manque pas.

Une fois cela fait on pourra se redemander si c'est assez.
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MessageSujet: Re: Novembre 2005, un raliement impossible?   Novembre 2005, un raliement impossible? EmptyLun 26 Mar - 0:14

Citation :
Cependent contrairement a ce que tu dis le fossé n'est pas simplement crée par les medias.


Euh, j'ai pas dit qu'il était simplement créé par les médias, mais si tu veux j'explicite ce que je voulais dire par "tout a été fait pour nous séparer" et "des années d'oppression et d'aliénation" dans mon premier post :

-l'isolement physique dans des ghettos, le fait qu'il soit compliqué d'y aller et compliqué dans sortir au niveau transport,
-le fait qu'on y ait entassé les plus pauvres, dont faisaient partie les immigrés bien souvent , c'est-à-dire des gens qui avaient déjà un vécu d'injustice, de négation de leur humanité, et de violation en raison de l'histoire coloniale,
-la discrimination au quotidien,
-la disparition des services publics,
-la désertion de l'Etat dans les quartiers, sauf quand il s'agit de fliquer et de montrer les gens du doigt,
-une justice clairement à 2 vitesses,
-les habitations qu'on a laissé se délabrer dans l'indifférence générale
-le chômage de masse,
-et le fait que ces quartiers ont vécu comme invisibles aux yeux du reste des gens de ce pays depuis des années. Forcément dans ces conditions, on a tendance à se replier sur les gens qui ne nous ignorent pas, eux, qui nous comprennent et nous respectent, c'est-à-dire les gens de son quartier, de sa communauté, qui sont dans la même galère que nous, et à se méfier de tous les autres, qui sont forcément des privilégiés. Il y a donc aussi des facteurs psychologiques qui rentrent en jeu, qu'il ne faut pas sous-estimer d'ailleurs.

Citation :

tu ne peut nier que dans les modes de vies et les chances sont differentes.

Citation :
Le raport a la violence n'est pas le meme partout, le pouvoir d'achat non plus, les possibilité de quitter son milieu ne sont pas si frequentes que cela pour chaque personnes.

En effet, tu as tout-à-fait raison.
Mais pour autant, c'est une vision erronée que de penser que parce que nous sommes moins en galère qu'eux, nous serions de vilains bourgeois (les gens qui ont perdu une jambe doivent-ils se sentir coupables ou nantis parce que d'autres ont perdu les deux?). Et qu'il me semble que la culpabilité ou une vision d'avance clivée ne sont peut-être pas le meilleur moyen de faire tomber les barrières.

Citation :
tu considere le probleme a une autre echelle plus historique.

Euh, je sais pas, non, je me base sur ce que je vis.

En tous cas, le_tero, voilà un échange bien intéressant. Les questions que tu poses des tas de gens se les sont posées pendant les émeutes et pendant le mouvement contre la loi sur l'INégalité des chances.

Et pour aller au delà de la frustration et du sentiment d'impuissance, je suis d'accord avec ce bon vieux Yéti : ces barrières, qui existent bel et bien, ne sont pas infranchissables, et quand on parle avec les habitants de la banlieue, jeunes y compris, on s'en rend compte.

Bien sûr, ça ne marche pas à tous les coups, ça ne marche pas toujours du 1er coup, mais je reste convaincue que ça passe par parler aux gens, en étant comme on est, fils de ceci ou de cela, avec des expériences de vie et et des bagages différents, qui s'entrechoquent parfois contre ceux des autres, mais je me rend compte que en ce qui me concerne, c'est pas arrivé si souvent que ça de me dire "échec sur toute la ligne" en sortant d'une discussion avec des "jeunes de banlieue", et qu'il est arrivé plein de fois que ça donne lieu à des échanges intéressants, profonds, touchants, drôles, humains quoi...

Alors maintenant, le truc c'est que si t'habites pas en banlieue ou que tu n'y connais personne, il faut que tu te trouves un collectif qui te permette d'y mettre le pied, pour pouvoir commencer à créer des contacts et tisser des liens avec ceux qui y vivent.

Bises fraternelles zet chaleureuses,

Huck
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